Roman historique

Sélection, volet roman historique 2019

homme ombre 1

Québec, 17 février 1770. Il fait plus froid que froid. Un mort gît dans la côte de la Montagne, la gorge tranchée. Pierre Dubois, un Français arrivé depuis peu en ville, est un des premiers à voir le corps. Suspecté, il décide de mener une enquête pour découvrir l’auteur du crime. Au coeur du régime britannique, il évolue dans un monde où l’armée est omniprésente. Son ami, Peter O’Sullivan, un Irlandais de la Royal Artillery, va l’aider dans ses recherches – tout comme Madelon, prostituée, qui n’attend plus rien de la vie et qui trouve en Dubois une oreille attentive. Les indices s’accumulent, comme les obstacles. S’agirait-il d’un complot ? Dubois rencontre toute une galerie de personnages : un curé, une maquerelle, des francs-maçons, un marchand et un juge en chef. Tous veulent connaître la vérité… mais quelle vérité ?

Acheter ce livre ici sur le site LesLibraires.ca

homme ombre 2

Montréal, 1775. La guerre est proche, trop proche. Les Américains envahiront le Canada dans quelques jours. Les habitants se préparent du mieux qu’ils le peuvent tandis que les derniers Britanniques encore en ville prennent la fuite. Pierre Dubois observe ceux qui attendent impatiemment les prochains conquérants, mais il n’en a cure puisqu’il a déjà tout perdu. En ayant enfin trouvé son coin de paradis, le Québec, il croyait en avoir terminé avec le mauvais sort. Mais la femme qu’il aime a été sauvagement assassinée. Et il y a aussi cet homme qui veut se venger de lui. Les souvenirs de son enfance à Paris, de sa vie à Montréal et de cette fameuse journée d’avril 1770 à Québec lui reviennent en mémoire et, avec eux, les fantômes oubliés du passé. Dans ce second tome de L’Homme de l’ombre, nous découvrons avec délice un Québec peu connu, un Québec divisé entre les Américains et les Britanniques.

Acheter ce livre ici sur le site LesLibraires.ca

folio

Les sociétés occidentalisées ont fait des loisirs et des sports des référents et des modèles qui imprègnent toutes les sphères de la vie. Ces pratiques sont au croisement des grandes tendances politiques, économiques, sociales et culturelles de chaque époque. En faire l’histoire, c’est approcher l’essence même de chaque grand moment de l’Occident. Comment comprendre, en effet, l’avènement de la gymnastique au XIXe siècle sans prendre en considération la montée des États-nations ? Comment évaluer les divertissements à la cour de Louis XIV sans parler des fondements de l’absolutisme royal ? Que dire des tournois médiévaux si on ne prend pas la peine de les reconduire à l’idéal du combattant que les chevaliers incarnent dans cette société d’ordre ? Ou encore, comment analyser les Jeux olympiques antiques sans les rattacher à la culture du corps, à la médecine et à la philosophie qui se développent dans l’Antiquité ? Vouloir détacher ces pratiques des sociétés qui les fondent et les organisent est – à proprement parler – impossible.La société contemporaine invente les sports, mais sans aucune génération spontanée. Ainsi le sport doit-il beaucoup à cette vaste tranche chronologique qui va de la chute de l’Empire romain d’Occident à l’orée de la Révolution industrielle : on y relève des pratiques divertissantes et des formes d’exercices physiques auxquelles l’époque contemporaine a puisé.Cet ouvrage original revient, pour chaque époque, sur les manières d’être, de vivre et de penser qui furent autant d’acceptions différentes de ce que l’on appelle aujourd’hui « loisir » et « sport ».

Acheter ce livre ici sur LesLibraires.ca

montreal

Avec leur regard expérimenté, curieux et espiègle, Dinu Bumbaru et Laurent Turcot consacrent ce livre aux transformations de Montréal sur plus d’un siècle. Aujourd’hui, au moment où la métropole tente de se redéfinir et de renforcer son identité singulière – celle d’une ville ouverte sur le monde où il fait bon vivre -, la façon dont l’île est devenue une ville au fil du temps constitue l’essence même de Montréal. Les quelque 275 photographies tirées des archives de LA PRESSE qui illustrent ce livre en sont un remarquable témoignage et un véritable trésor pour l’histoire de la ville,. De la vie quotidienne montréalaise au fil des saisons aux premiers magasins à grande surface, aux plaisirs, loisirs et divertissements, aux activités sportives et à l’aménagement urbain, vous découvrirez une ville riche et diversifiée d’une rive à l’autre. Une ville qui est un archipel de quartiers dont l’histoire est marquée par un paysage en constante mutation.

Acheter ce livre sur LesLibraires.ca

vivre

Qui a besoin d’un guide de politesse? Pas vous. Mais peut-être votre voisine bruyante, votre collègue envahissant ou cet usager du métro qui prend beaucoup de place. Parce que ce n’est jamais nous qui manquons de savoir-vivre. À moins que… Stéphanie Neveu, Montréalaise de naissance, et Laurent Turcot, originaire de Québec, s’amusent à décortiquer avec humour une journée typique dans la métropole québécoise. Cette compilation irrévérencieuse des manières de vivre et d’agir pourrait bien faire mouche. «Basé sur de réelles anecdotes de l’entourage des auteurs, Vivre et survivre à Montréal au 21e siècle vous fera rire, certes, mais vous remplira aussi de fierté. Parce qu’aussi malcommode qu’elle peut parfois paraitre, Montréal, c’est notre ville à nous et nous ne l’échangerions pour rien au monde.» – Extrait de la préface d’Alexandre Taillefer. Diplômée en communications profil journalisme à l’UQAM, Stéphanie Neveu a touché à tout, que ce soit dans l’édition, les relations de presse, la chronique musicale et les télécommunications. Longtemps, elle a tenu un blogue sous le nom de Fanny Ardente, mais, à la rencontre de Laurent, sa folle vie onirique a basculé dans la vie rêvée des gens heureux. Laurent Turcot est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements. Professeur en histoire à l’UQTR, il a été consultant historique sur le jeu d’Ubisoft Assassin’s Creed Unity qui se déroule à Paris pendant la Révolution française.

Acheter ce livre sur LesLibraires.ca

creed

Un Robespierre maladif et sanguinaire, un marquis de Sade travesti, une foule inquiétante et prête à tous les excès… Mais aussi des rues de Paris empuanties par les petits métiers, encombrées de carrosses et de colporteurs en tous genres, mal éclairées, résonnant des cris des vendeurs ambulants…Le dernier opus de la série Assassin’s Creed, Unity, sorti en novembre 2014, s’empare sans scrupules de ce chapitre sacralisé de notre roman national qu’est la Révolution. Faut-il suivre ceux qui dénoncent une entreprise réactionnaire ou, comme d’autres, refuser simplement de la prendre au sérieux ?Et si nous faisions l’effort de ne pas circonscrire l’histoire au seul discours académique, ni même aux tableaux, aux romans ou aux films qui l’ont illustrée ? Si nous acceptions de l’envisager comme une matière vivante dans laquelle chacun peut puiser à sa guise ? Et de considérer le jeu vidéo comme ce qu’il est peut-être : un livre d’images qui nous permettrait, avec ses lacunes, ses points de vue et ses perspectives brisées, d’entrer de plain-pied dans une réalité disparue ?Une façon de «faire de l’histoire» certes déconcertante, mais qui séduit aujourd’hui de par le monde des millions de personnes…

Acheter ce livre sur LesLibraires.ca

9782894488133_large

Du XVIIe au XXe siècle, la politesse sert à distinguer les classes sociales. La décence, l’élégance et la bonne conversation, ou, en revanche, leur absence et leur méconnaissance, permettent de classer les individus de manière hiérarchique. Paradoxalement, on soutient que le savoir-vivre doit aider à rapprocher les classes sociales en les polissant, d’où le terme politesse, afin de ne pas heurter les autres et de se conformer aux codes de la société. Visiblement, la politesse n’est pas qu’un simple échange, elle rend compte des fondements de la société, de ses valeurs intrinsèques et des possibilités d’avancement qu’elle offre. Une histoire de la politesse au Québec traite notamment des injures, des titres honorifiques, de la danse, des loisirs, des rapports entre les sexes et des livres d’étiquette. Avec des textes de Marise Bachand, Pascal Bastien, Annie Breton, Donald Fyson, René Hardy, Ollivier Hubert, Maude-Emmanuelle Lambert, Andréanne Lebrun, Denise Lemieux, Thierry Nootens, Peggy Roquigny, Jean-René Thuot et Laurent Turcot. Laurent Turcot est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements. Professeur en histoire à l’Université du Québec à Trois-Rivières, il a été consultant historique sur le jeu d’Ubisoft Assassin’s Creed Unity qui se déroule à Paris pendant la Révolution française. Thierry Nootens est professeur régulier au département des sciences humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire du droit civil au Québec. En 2014, il a reçu le prix Hilda-Neatby de la Société historique du Canada.

Acheter ce livre ici sur LesLibraires.ca

Sélection, volet roman historique 2017

Josée Mongeau

josee-mongeauChroniques de Ville-Marie T.1
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Et vogue la galère roman historique Ils étaient paysans ou artisans. Ils trimaient dur pour gagner le droit de vivre. Le peu qu’ils gagnaient, ils devaient le remettre à d’autres sous forme de cens, de dîmes, de tailles et de gabelles. Ils n’avaient rien. Ils n’avaient rien à perdre. Ils sont partis pleins d’espoir, pour un monde meilleur… Du moins le croyaient-ils… Juillet 1659. Olivier Charbonneau, Pierre Goguet, Simon Cardineau, leurs épouses, leurs enfants et quelques autres quittent leur village de Marans en Aunis pour aller s’établir à Ville-Marie, en Nouvelle-France. Jeanne Mance leur prêtera les sous nécessaires pour la traversée et Marguerite Bourgeoys enseignera à leurs enfants. Ils côtoieront aussi les Maisonneuve, Dollard des Ormeaux, Lambert Closse et monseigneur de Laval. Appuyée par une recherche rigoureuse s’inspirant de faits historiques, Josée Mongeau retrace le parcours de ces gens qui ont contribué à bâtir Montréal. À l’instar d’un album de famille qu’on prend plaisir à parcourir attentivement, chacune des pages de ces chroniques fait revivre cette période avec bonheur et sensibilité. Nouvelle édition Née à Montréal, Josée Mongeau fait ses études à l’Université de Sherbrooke. Séduite par la région, elle décide de s’y installer. Sa passion pour l’histoire et la généalogie l’amène à l’écriture de romans historiques. En 2002, elle fait paraître la première édition d’Et vogue la galère. Après cette expérience, elle retourne sur les bancs d’école et, en 2007, elle obtient une maîtrise en histoire.

josee-mongeau2Chroniques de Ville-Marie T.2
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Les Iroquois les assaillaient sans cesse. Le roi avait promis des troupes. Mais le temps passait et rien ne venait. Ils se sentaient abandonnés au bout du monde… Juin 1665. Des troupes arrivent enfin à Québec. Tout au long de l’été, plus de mille soldats débarquent sous le commandement du marquis de Tracy. Le gouverneur Daniel de Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon arrivent à la fin de l’été pour donner un nouveau souffle au Canada. Aussitôt débarqués, les soldats sont envoyés sur la rivière Richelieu pour y ériger des forts. Certains soldats y hiverneront tandis que d’autres seront cantonnés dans l’une des trois bourgades de la Nouvelle-France. Ville-Marie compte alors environ cinq cents personnes qui doivent héberger pas moins de deux cent cinquante soldats. La cohabitation ne sera pas de tout repos, d’autant plus que le gouverneur de Maisonneuve doit repartir pour la France. C’est le major de La Freydière, un officier du régiment de Carignan-Salières, qui prend sa place. Retors et malfaisant, cet homme abuse de son pouvoir. Ville-Marie voit apparaître en ses murs viols, tortures, brutalité et commerce illicite. Texte inédit Née à Montréal, Josée Mongeau fait ses études à l’Université de Sherbrooke. Séduite par la région, elle décide de s’y installer. Sa passion pour l’histoire et la généalogie l’amène à l’écriture de romans historiques. En 2002, elle fait paraître le premier tome des Chroniques de Ville-Marie (Et vogue la galère). Après cette expérience, elle retourne sur les bancs d’école. En 2007, elle obtient une maîtrise en histoire. À la guerre comme à la guerre est la suite d’Et vogue la galère.

Johane Filiatrault

johane-filiatraultMontréal T.1
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Nakia Anahubano n’a que 14 ans lorsqu’elle est kidnappée par une tribu iroquoienne, en 1535. Prise au piège, la jeune Abénaquise semble vouée à une mort certaine. Heureusement, Enkari, un jeune Iroquoien viendra à son secours et s’enfuira avec elle. Commencera dès lors leur grande aventure, alors qu’ils rencontreront un curieux équipage faisant route vers Hochelaga, une mythique cité iroquoienne de plus de 3000 habitants. Curieux, Nakia et Enkari se joindront à ces gens venus d’Europe, parmi lesquels un certain Jacques Cartier, et les suivront jusqu’au pied du mont Royal, sur l’actuelle île de Montréal, un endroit où la vie est ponctuée de guerres et de paix, de drames et de découvertes. Une grande fresque historique qui relate Montréal avec la douceur des mots et la force des faits.

johane-filiatrault2Montréal T.2
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Il fallait bien du courage pour tout quitter et fonder une ville en pleine nature sauvage!

1642. Bien qu’à ses débuts, la colonie française en Amérique prend tranquillement de l’expansion. Après Québec et Trois-Rivières, c’est sur l’île anciennement nommée Hochelaga qu’un nouveau groupe de colons décide de s’établir. Inspirés par la voie divine, menés par le jeune sieur de Maisonneuve et l’attentionnée Jeanne Mance, ils sont prêts à surmonter toutes les épreuves pour bâtir leur cité.

Ils seront accueillis par Ozalee, une jeune métisse amérindienne, qui, par sa curiosité et sa grandeur d’âme, saura assurer le pont entre les différentes nations et faire grandir tout un chacun, les guidant, un pas à la fois, vers leur noble rêve.

Dans ce roman où les espoirs des grands hommes côtoient les amours plus simples des jeunes gens, Johane Filiatrault nous mène sur les traces des bâtisseurs du Québec et de la ville de Montréal grâce à ses mots justes, mais aussi grâce au circuit de géocaching qu’elle nous offre.

 

Hélène Buteau

helenebuteau1Faubourg des récollets, 1707
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Que s’est-il passé au faubourg des Récollets, en l’annus inauditus 1707 ? Quel est le rôle joué par l’apothicaire du monastère, le père Félix, dans les malheurs que traverse la famille Galisbourg ? Dans la disparition soudaine de certains habitants du faubourg ?

Ce n’est pas un hasard si Colette, en tant qu’archéologue, planche si fort sur le dossier de recherche archéologique Faubourg des Récollets. Il y a plus que de l’intérêt scientifique de sa part. Ce n’est pas un hasard non plus, si Jean s’oppose fermement à la participation de la charmante archéologue à cette recherche. Il résulte de ces affrontements tacites des découvertes extraordinaires qui requièrent une analyse rigoureuse et une interprétation solide. Les archéologues Colette et Simon mènent cette enquête avec brio.

helenebuteau2La fille du tanneur
Achetez ce livre sur LesLibraires.ca

Ce qui est extraordinaire et très inquiétant, c’est que les deux objets, que des centaines d’années séparent, que l’océan Atlantique sépare, sont un seul et même objet. Curieux et déroutant. Même pour une scientifique d’expérience.

Fanny Santerre, spécialiste en culture matérielle, travaille sans relâche à résoudre l’énigme de la Demoiselle à la fleur, dont le corps, découvert par hasard dans le quartier Saint-Henri à Montréal, est dans un très bon état de conservation, bien que sa mort date de 1685…

Voilà les prémices intrigantes de ce roman à saveur historique qui se déroule en parallèle à deux époques, la Nouvelle-France de la fin du XVIIe siècle et le Québec contemporain.

Laisser un commentaire