Communiqué –
Après six années d’existence, et de plus en plus populaire, l’événement littéraire La Biennale littéraire des Cèdres ne présentera pas de programmation pour le prochain cycle, soit 2021 et 2022.
Bien avant la COVID, en janvier 2020, le conseil d’administration avait décidé de prendre une pause après l’édition 2020. « Nous avions convenu de prendre un temps d’arrêt pour faire une réflexion, pour voir comment nous pourrions obtenir plus de subventions importantes, et cela de façon récurrente. Nous sommes une petite équipe qui s’est quand même renouvelée au gré des AGA, mais la fatigue remonte rapidement » raconte Lynn Chadwick, instigatrice et présidente de la Biennale littéraire des Cèdres.
Les ressources financières étaient limitées avant la pandémie : les campagnes de financement étaient difficilement rentables avant, et il est maintenant clair pour le conseil d’administration que dans le contexte actuel, il serait très difficile d’assurer la survie de l’événement. « Hydro-Québec a été un partenaire majeur lors des années dites Premier roman, et la municipalité des Cèdres contribue tous les ans en nous remettant 1000$, et nous les remercions grandement mais ces sommes ne suffisent pas, et de l’argent personnel éponge chaque année les manques à gagner. »
Elle poursuit : « Puis au cours de l’été, de nouveaux défis dans ma vie professionnelle et personnelle se sont présentés. Du coup, j’ai moins de temps à consacrer à la Biennale, car j’occupe maintenant un emploi à temps plein. Et je suis également devenue une proche aidante, envers mes parents. Je suis à la fois triste de mettre la Biennale sur pause, mais contente de ce que nous avons accompli en si peu de temps, avec une si petite équipe, supposons que nous ne reviendrions pas avec un événement en 2023. »
En attendant, les membres du conseil d’administration souhaitent rappeler aux lecteurs qu’ils peuvent toujours découvrir de nouveaux talents en prenant part aux Rendez-vous du premier roman, un réseau de clubs de lecture dédiés aux premiers romans francophones.